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UMR SEDYL-CELIA

Discipline : Sciences du langage

Mots-clés : Diversité des langues, dynamique des langues, contacts de langues, multilinguisme, plurilinguisme, éducation, aménagement linguistique, standardisation, linguistique, sociolinguistique.


Personnel de l’équipe résident en Guyane :

 

  • Chercheurs et enseignants-chercheurs :
  • - Alby, Sophie, maître de conférence                                                                   alby.sophie@gmail.com
  • IUFM Guyane, UAG,

 

  • Ingénieurs, Techniciens et Personnel administratif :
  • - Troiani Duna, ITA                                                                                                        duna@vjf.cnrs.fr

 

 

Personnel de l’équipe en visite en Guyane :

 

  • Chercheurs et enseignants-chercheurs :
  • - Léglise, Isabelle, CR, CNRS                                                                                     leglise@vjf.cnrs.fr
  • - Lescure, Odile, CR, IRD                                                                                          lescure@vjf.cnrs.fr
  • - Migge, Bettina, maître de conférences, Université de Dublin                                   bettinamigge@ucd.ie

 

  • Post-Doctorants :
  • -  Gorovitz Sabine, (UnB, Brasilia), postdoctorat avec Isabelle Léglise, bourse BEST IRD (2012-2016)

 

 

Thème de recherche :

 

  • Description des thèmes de recherche :

 

  • L’objectif scientifique de l‘UMR est de penser la diversité des langues. Cet objectif est rempli à travers deux orientations complémentaires : la production de connaissances et le transfert de compétences. En ce qui concerne la production de connaissance, les objectifs sont :

    o De documenter et décrire des langues particulières à partir de données de première main, en tenant compte de leurs variations (dialectales, sociales)

    o De contribuer à la réflexion théorique sur le fonctionnement des langues naturelles à la fois dans leur diversité et leurs stratégies communes. Cette démarche s’associe à une attention particulière portée aux applications en aval, et à la demande sociale dans ce domaine.

    Au plan théorique, le positionnement de l’UMR découle du fait que les langues décrites le sont toutes de première main. Il se caractérise par l’ouverture aux cadres théoriques les plus appropriés pour rendre compte des phénomènes linguistiques saisis, qu’il s’agisse de théories relevant du domaine de la typologie linguistique ou de la linguistique générale, sans exclure certains formalismes.

    L’inventaire des langues représentées dans l’UMR, qui associe des langues à tradition orale, peu ou mal décrites, et des langues dites ‘grandes langues de culture’, permettra un dialogue fructueux entre traditions descriptives différentes qui le plus souvent sont traitées dans des équipes distinctes. La confrontation des analyses permettra d’évaluer et de remettre en question de manière féconde les méthodes d’exploration, inventaires de catégories, hiérarchies des marques formelles, etc. propres à chaque tradition. Cette situation constitue l’originalité de SeDyL et un potentiel d’innovation important.

 

  • Axes de recherche :

  • - plurilinguisme et contacts de langues : faits linguistiques et enjeux sociaux

  • - l’énoncé et ses composantes, formes, agencements, référenciation

  • - typologie aréale

  • - documenter, décrire et outiller les langues

 

  • Recherches menées en Guyane :
  • Les différents axes de recherche présentés ci-dessus sont développés en Guyane. L’implantation du laboratoire (alors CELIA) date d’environ une quinzaine d’années, avec l’ouverture du laboratoire de sciences sociales à l’IRD de Cayenne. Cette implantation s’actualise à présent avec la présence d’un chercheur permanent dans le département (Sophie Alby, IUFM de la Guyane, Université des Antilles et de la Guyane) et de chercheurs effectuant des missions fréquentes (voir liste ci-dessus) ; mais elle s’actualise aussi par la mise en œuvre de nombreux partenariats avec les institutions d’enseignement locales : Rectorat de la Guyane, Université des Antilles et de la Guyane.

    La complexité de la situation linguistique et sociolinguistique guyanaise justifie pleinement l’implantation du SEDYL sur ce territoire du fait de la présence de plus d’une trentaine de langues pour un territoire d’environ 220.000 habitants concentrés sur une faible partie du département. Parmi ces langues, les linguistes du SEDYL s’attachent à décrire les langues amérindiennes et businenge (créoles à base lexicale anglaise) ; mais aussi les effets des contacts entre ces langues et les autres langues parlées sur le territoire (français parlé en Guyane par exemple) ainsi que les pratiques et attitudes linguistiques vis-à-vis des langues en présence.

    Les membres du CELIA ont donc engagé des réflexions sur des thématiques liées à trois grands enjeux sociaux pour le département : les politiques linguistiques et linguistiques éducatives, la migration, le multilinguisme et le plurilinguisme guyanais.

     

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Valorisation et références industrielles :

 

  • Dans le domaine de l’éducation, les différentes recherches menées sur le terrain guyanais ont eu un impact sur la formation des enseignants en Guyane (IUFM de la Guyane et formation continue des enseignants) avec notamment la création d’un module « Enseigner en contexte plurilingue et pluriculturel », et ont permis de développer l’offre d’enseignement à l’Institut d’enseignement supérieur de la Guyane (enseignements sur les contacts de langues, les pratiques et attitudes linguistiques, la didactique du plurilinguisme, entre autres).

 

  • Dans le cadre d’un partenariat entre notre laboratoire et le Rectorat de Guyane, un programme existe depuis 1998. Intitulé aujourd’hui « Dispositif académique Intervenants en Langues Maternelles », il vise à introduite les langues minoritaires à l’école (formation des ILM, élaboration d’outils et de cursus jusqu’alors inexistants). Depuis 2009, dans le cadre du projet ANR ECOLPOM, nous menons une évaluation de cette expérience en la comparant à d’autres dispositifs d’enseignement bilingue (classes français-créole en Guyane, mais aussi en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie française).

 

  • Notre connaissance des langues, des groupes humains et des migrations en Guyane nous amène enfin à participer à des comités d’appui interministériels (par exemple le comité STRATOM – Stratégie nationale de la recherches en sciences humaines et sociales en Outre mer – ou le comité d’appui pour un Pôle d’excellence dans le domaine de la politique linguistique et des traditions orales en Guyane), des expertises, des formations ou des expositions destinées au grand public. Par exemple, les résultats de nos travaux sont réinvestis et seront bientôt présentés à un large public grâce à notre participation à l’élaboration des contenus du futur Musée des Cultures Guyanaises (une salle sur le plurilinguisme en Guyane est en cours d’élaboration ainsi qu’une une exposition sur les migrations et les langues). Nous sommes également sollicités pour des expertises – par exemple auprès du Rectorat pour évaluer des dispositifs d’enseignement spécifique.

 

  • Nous espérons ainsi contribuer à valoriser le plurilinguisme guyanais et le transformer en atout pour l’école et la société en Guyane.

 

 

Partenariat et réseaux :

 

  • Pays frontaliers de la Guyane
  •  Brésil :
  • Les efforts consentis ces dernières décennies par le CNRS et l’IRD en Amérique du Sud, dans le sens d’œuvrer à la création d’une assiette locale importante pour la linguistique des langues autochtones, et donc d’œuvrer à l’affranchissement des communautés scientifiques nationales par rapport à la tutelle intellectuelle du nord, portent leurs fruits. Le CELIA est connu au Brésil comme un partenaire digne de confiance sur deux plans : 1) sa capacité à tenir ses engagements de coopération, grâce à la tradition d’actions en partenariat entretenue par l’IRD depuis longtemps, et 2) le niveau scientifique des collaborations engagées. Invariablement, ces actions comprennent deux modules voulus comme complémentaires : recherche et formation.
  • Au milieu des années quatre-vingt dix le CELIA, en resserrant ses liens avec l’IRD, a ouvert un front de coopération au Museu Goeldi de la ville de Belém, dans le nord du Brésil. La facette formation du programme concernait une période transitoire entre la maîtrise et le doctorat, pendant laquelle les étudiants apprenaient les techniques de l’enquête de terrain, commençaient la description d’une langue sous la supervision d’un chercheur senior, et se préparaient à l’entrée dans un programme de doctorat à l’étranger (principalement aux Etats-Unis, mais aussi en France).
  • La deuxième opération sur les langues du Brésil menée par le CELIA s’est déroulée au sein de l’Université de Brasilia pendant la première moitié de la décennie deux mille. Le volet recherche a été soutenu conjointement par l’IRD et le CNRS (PICS Ergativité en Amazonie). C’est la formation universitaire qui a prédominé dans le volet appliqué, à la faveur du cadre d’accueil. Trois doctorats sont directement issus de cette action (dont un ayant bénéficié d’une bourse IRD), ainsi que plusieurs maîtrises (dont une débouchant sur un doctorat en cours d’achèvement à Paris, grâce aussi à une bourse de l’IRD).
  • Un programme tri-national France, Brésil, Pays-Bas a pris le relais. Son but était d’affermir le réseau pan-amazonien de linguistes travaillant sur les langues de la région — neuf pays —, fruit de l’action de coopération conduite au Museu Goeldi dix ans plus tôt. Le programme associait le CELIA, l’Université Libre d’Amsterdam et, du Brésil, l’Institut National de Recherche Amazonienne ainsi que les Universités fédérales de l’Amazonas et du Pernambouc. Trois colloques internationaux ont été tenus, Manaus 2007, Recife 2008, Bogota 2010, avec publication des actes.
  • Aujourd’hui centre aréal américaniste au sein du laboratoire SEDYL, le CELIA démarre à Recife une nouvelle opération tri-nationale de recherche et formation, destinée à faire fructifier son partenariat avec l’Université Fédérale du Pernambouc et l’Université Libre d’Amsterdam. Le programme Structure des langues amazoniennes : phonologie et syntaxe prétend intégrer les études dans les domaines de la phonologie et la syntaxe et approfondir les connaissances sur des thèmes pertinents à cinq familles situées dans la région — Nambikwara, caribe, katukina, guahibo, pano. Les aspects abordés portent sur :
  • 1) l’interface phonologie-syntaxe (application des domaines prosodiques sur les domaines morphosyntaxiques ; étude de l’intonation)
  • 2) la structure de la phrase complexe
  • 3) l’ergativité syntaxique. Le recours à des explications d’ordre diachronique doit pouvoir étayer et fertiliser les résultats obtenus au moyen des analyses synchroniques.
  • Au volet recherche s’articule un volet formation, l’Université saisissant l’occasion qui lui est donnée de renforcer et déployer le domaine des études de linguistique indigène. Le rassemblement des spécialistes participant au projet est à même de susciter une atmosphère intellectuelle stimulante, propice à la maturation théorique, l’analyse fine des données, et la diffusion rapide des résultats. Au bénéfice non seulement des chercheurs et des enseignants, mais aussi des élèves de maîtrise et doctorat dont une partie significative doit s’orienter vers le domaine.
  • Le partenariat financé dans le cadre du PEERS MOBILANG (2012-2014 – projet mené par I. Léglise, CNRS, SEDYL et S. Gorovitz, Université de Brasilia) vise à reprendre les échanges entre le SEDYL-CELIA et l’Université de Brasilia en élargissant leur thématique et en ouvrant la coopération établie (description des langues amérindiennes) à des questions plus tournées vers la société : effets sociaux du contacts de langues, conséquences des mobilités sur les pratiques linguistiques et sociales, les représentations et les identités en perpétuelle construction.

 

  • Suriname :
  • Le Suriname est un pays de migrations (immigration et émigration) par excellence. Cette région du monde était déjà un complexe ethno-linguistique où co-existaient de nombreux groupes amérindiens aux origines variées avant la colonisation européenne et son apport de populations (esclaves, colons, créoles, marrons, main d’œuvre forcée d’autres régions du monde etc). Après 3 siècles de colonisation néerlandaise et une indépendance il y a 35 ans, plus de la moitié de la population a maintenant des origines asiatiques. La complexité linguistique et sociale qui en résulte est unique dans le contexte des Guyanes (Guyane brésilienne, française, Venezuela, Suriname et Guyana) et de la région Caraïbe environnante. Actuellement une vingtaine de langues sont parlées au Suriname, parmi lesquelles de nouveaux venus que sont le créole haïtien, le portugais du Brésil, l’anglais et le créole à base anglaise du Guyana. Ces processus sociaux ont donné lieu à une situation linguistique et sociale très complexe qui offre des possibilités uniques pour les recherches théoriques et appliquées sur le contact de langues, le plurilinguisme et le pluriculturalisme.

 

  • Projet « Langues, mobilités et identités au Suriname »
  • La plupart des travaux réalisés au (ou sur le) Suriname se sont focalisés jusqu’à présent sur des groupes socioculturels isolés et sur leurs langues (cf. Carlin, 2001) et il a été fait peu de cas des interactions entre ces groupes, tout comme c’était le cas en Guyane avant une initiative proche de celle-ci réalisée ces dernières années (Léglise & Migge, 2007, Renault-Lescure & Goury, 2009). La recherche a essentiellement été réalisée par des universitaires néerlandais mais depuis quelques années, des chercheurs français spécialistes du territoire voisin, la Guyane française, se sont intéressés à cette contrée. Après une guerre civile qui a suivi l’indépendance du pays, la recherche demeure peu développée au Suriname même. Malheureusement, si les travaux reconnaissent pluralité et multiculturalisme au Suriname, les processus et facteurs qui encouragent les interactions langagières et culturelles au Suriname et entre le Suriname et le plateau des Guyanes ont très peu été étudiés.
  • La fluidité des frontières et les processus d’assimilation, d’intégration politique et de globalisation ont drastiquement modifié les paysages linguistiques et culturels surinamais ces dernières années, menant à la disparition de certaines langues ou à l’apparition de nouvelles variétés de langues (Migge & Léglise, 2011). A de rares exceptions près, la population Surinamaise est plurilingue bien que chaque contexte particulier implique différents scénarios de contacts de langues. L’émigration Surinamaise constitue par ailleurs une part importante de la population aux Pays-Bas, en Guyane française et, dans une moindre mesure, en France métropolitaine, rejouant, dans chacun de ces territoires, des scénarios complexes de contact de langues et de négociation d’identités.
  • L’objectif de ce projet est de permettre à des spécialistes de cette région du monde (linguistes, socio-anthropologues, historiens, archéologues) d’échanger sur leurs travaux, et d’avancer dans la compréhension des processus en jeu dans les mobilités transfrontalières. Un objet concret de collaboration consiste à élaborer ensemble une somme de connaissances à ce jour inexistante sur les questions de mobilités, identités et langues au Suriname – en tant que lieu exemplaire où ces questions sont prégnantes.
  • En revenant sur les notions d’ « ethnicité », « genre » et « classe sociale », et en traitant les frontières nationales et identitaires comme des préhensions fluides et constamment renégociées de « communautés imaginées » qui émergent localement, les participants souhaitent mettre en lumière les mécanismes qui mènent à l’émergence, l’expansion et au déclin d’identités linguistiques et culturelles. Avec pour point de départ commun l’ambition de transcender des identités ethniques fermées et essentialisées, les participants à ce projet souhaitent questionner quelques notions théoriques majeures telles que l’ethnicité en tant que distinction sociale, l’identité en tant que construction de soi et des autres au sein d’interactions, la perte, le maintien ou l’expansion des langues dus aux contacts de langues et aux mobilités, l’identité nationale et ou encore les réseaux transfrontaliers.
  • Participants au projet : Isabelle Léglise (CNRS, SEDYL), Eithne Carlin (Univ. Leiden), Paul Tjon Sie Fat (Amsterdam), Bettina Migge (Uni. Dublin, SEDYL), Marjo de Theije (Uni. Amsterdam), Margot van den Berg (Univ. Nijmegen), Kofi Yakpo (Univ. Nijmegen), Robert Borges (Univ. Leiden), Odile Renault-Lescure (IRD, SEDYL), Gérard Collomb (CNRS, LAIOS), Maud Laëthier (IRD, URMIS), Marie-José Jolivet (IRD, URMIS), Raquel Yamada (Univ. Oregon), Alex van Stipriaan (Amsterdam).

 

  • Projet « Plurilinguisme et éducation »
  • Il existe peu de formation et de recherche universitaire dans ces domaines au Suriname. Les travaux de recherche ont été essentiellement réalisés par des universitaires européens et américains qui ont presque exclusivement focalisé leurs travaux sur le contact de langue historique ayant donné lieu à la genèse des créoles (Arends 1989 ; Smith 1987 ; McWhorter 1992 ; Migge 2003) et sur des groupes socioculturels isolés et sur leurs langues (Carlin, 2001). Très peu de travaux s’intéressent au contexte contemporain car les instituts de recherche et les départements universitaires au Suriname spécialisés sur les langues sont encore peu nombreux. Seuls l’anglais, l’espagnol et le néerlandais sont enseignés à l’Université et à l’IOL (équivalent de notre IUFM). Si des recherches sont menées, elles traitent essentiellement les particularités du néerlandais parlé au Suriname.
  • Ces trois dernières années, l’intérêt pour le plurilinguisme et le pluriculturalisme est en constante augmentation au Suriname notamment dans le domaine de l’éducation où le gouvernement tente de prendre à bras le corps les problèmes d’échec scolaire liés au manque d’attention précédente accordée à la situation linguistique et sociale du pays. Par ailleurs le Suriname est entré dans une phase d’intégration régionale qui passe par la validation de ses propres ressources sociales, culturelles et linguistiques en particulier au niveau scientifique – avec la récente création de la faculté des Humanités à l’Université Anton de Kom à Paramaribo.
  • Concrètement, ce projet vise à encourager les initiatives locales en développant des recherches collaboratives et en mettant en place des enseignements dans les domaines du contact de langues et du plurilinguisme dans l’éducation.
  • Participants : Isabelle Léglise (CNRS, SEDYL), Bettina Migge (Uni. Dublin, SEDYL), Sophie Alby (IUFM Guyane, SEDYL)

 

 

Vulgarisation et diffusion scientifique :

 

- La situation sociolinguistique en Guyane : Diversité linguistique et langues en contact en Guyane française – Archives de la recherche en sciences sociales, MSH Paris [Article]

 

 

Publications significatives :

 

  • Publications scientifiques disponibles :
  • 2013 :
  • - Léglise, Isabelle & Chamoreau, Claudine. 2013. The Interplay of Variation and Change in Contact Settings. Amsterdam : John Benjamins. [Article]
  • - Migge, Bettina & Léglise, Isabelle. 2013. Exploring language in a multilingual context : variation, interaction and ideology in language documentation. Cambridge : Cambridge University Press.[Article]

 

  • 2012 :
  • - Chamoreau, Claudine & Léglise, Isabelle 2012. Exploring language in a multilingual context : variation, interaction and ideology in language documentation. Cambridge : Cambridge University Press. [Article]
  • - Chamoreau, Claudine & Léglise, Isabelle. 2012. The dynamic of contact-induced language change. Mouton de Gruyter. [Article]

 

  • 2011 :
  • - Alby Sophie, Léglise, Isabelle, Renault-Lescure, Odile,2011, « Plurilinguisme », in Pascal GOMBAULD, Arthur OTHILY, Moïse BEREAU, Charles-Dominique PIERRE, Jean-Marie FOTSING, Bernard CARME, Pierre GRENAND, Françoise GRENAND, Philippe LACOMBE, coord., De la Recherche en Guyane, La science par l’exemple, PNRG Ed., Cayenne, 98-101.
  • - Léglise, Isabelle, 2011, « Quel accès aux soins et aux services publics pour des citoyens non francophones ? », Culture et recherche n° 125, 10-11. [Article]

 

  • 2010 :
  • - Alby, Sophie. 2010. Développement de la compétence métalinguistique en contexte scolaire plurilingue (Guyane française). In : O. Galatanu & al. (eds), Enseigner les structures langagières en FLE (pp.213-222). Bruxelles : Peter Lang. [Article]
  • - Migge, Bettina, Léglise, Isabelle & Bartens, Angela. 2010. Creoles in education. An appraisal of current programs and projects. Amsterdam/Philadelphia : John Benjamins. [Article]
  • - Migge, Bettina, Léglise, Isabelle & Bartens, Angela. 2010. Creoles in education. An appraisal of current programs and projects. Amsterdam/Philadelphia : John Benjamins. [Article]

 

  • 2009 :
  • - Alby, Sophie. 2009. La formation des enseignants dans le contexte guyanais. In : J. Vernaudon & V. Fillol (eds.), Vers une école plurilingue dans les collectivités françaises d’Océanie et de Guyane (pp.225-250). Paris : L’Harmattan. [Article]
  • - Migge, Bettina & Lescure, Odile. 2009. Langues et école en Guyane française. In : J. Vernaudon & V. Fillol (eds), Vers une école plurilingue dans les collectivités françaises d’Océanie et de Guyane. Paris : L’Harmattan. [Article]
  • - Migge, Bettina & Winford, Donald. 2009. The origin and development of possibility in the Creoles of Suriname. In : R. Selbach, H. Cardoso, M. van den Berg (eds.), Gradual creolization. Amsterdam : John Benjamins.
  • - Renault-Lescure, Odile & Goury, Laurence (Eds.) (2009). Langues de Guyane. La Roque d’Anthéron & Marseille : Vents d’ailleurs & IRD Editions.

 

  •  2008 :
  • - Léglise, Isabelle, 2008, « Plurilinguisme et migrations en Guyane française », Cahiers de l’Observatoire des pratiques linguistiques n°2, Paris : Didier, 94-100. [Article]

 

  • 2007 :
  • Léglise, Isabelle & Migge, Bettina. 2007. Pratiques et représentations linguistiques en Guyane : regards croisés. Paris : IRD Editions. [Article]

 

 

Financement en cours :

 

  • ANR ECOLPOM 
  • (2010-2012) Ecole plurilingue outre-mer

 

  • ANR CLAPOTY : Contacts de Langues
  • (2010-2014) Analyses Plurifactorielles assistées par Ordinateur et conséquences Typologiques

 

  • Fédération TUL (typologie et universaux linguistiques) :
  • - (2010-2013) « Evolution des structures morphosyntaxiques. Vers une typologie intégrative »
  • - (2014-2018) Pidgins et Créoles en contact

 

  • AIRD : PEERS MOBILANG
  • (2012-2013) Mobilité et contacts de langues (entre Brésil et Guyane)